Lorsqu’on a une vraie maison de campagne, on peut songer à un tas de choses qu’on ne pouvait pas faire avant, quand on habitait en ville. Inviter ses amis pour des week-ends entiers, cultiver son jardin potager, avoir une grange pour bricoler et… avoir des poules dans son jardin !
Quel bonheur de construire un poulailler, clôturer le terrain, puis aller chercher les œufs fraîchement pondus le matin. On va enfin pouvoir manger des œufs à la coque.
Le matin, très tôt, au lever du soleil, on entendra chanter le coq. Oui parce qu’il faut un coq pour que les poules soient à leur aise et qu’elles puissent pondre. Attention aux voisins qui n’aiment pas les sons authentiques de la vie rurale. Certains font des histoires parce que le chant du coq les dérange…
Avoir des poules à soi, c’est être sûr de ce qu’on mange. On va choisir soigneusement leur nourriture et les traitements pour avoir des œufs plus bio et plus locaux que n’importe qui. Sachez aussi qu’elles mangent avec avidité les épluchures et d’autres déchets de cuisine et que cela peut réduire sensiblement le niveau de vos poubelles. Certaines municipalités offrent à leurs habitants une ou deux poules dans ce but. Elles se régalent des restes de crevette ou toute autre chose que vous ne mettez pas sur le compost.
Il n’est pas rare qu’on s’attache à ses poules comme à n’importe quel animal domestique, le chien, le chat… On ne voit plus les choses comme il y a encore quelques dizaines d’années, quand les animaux de la campagne étaient simplement des bêtes de production. Si vous souhaitez faire une poule au pot ou un poulet au Riesling, vous risquez fort d’avoir du mal à zigouiller la bestiole. C’est plus facile d’acheter sa viande au boucher… Pensez-y 😉
Mais quelle joie simple de regarder de belles poules noires avec leur crête rouge dans l’herbe verte ou de voir ces oiseaux au printemps, sous les pommiers en fleurs. Cela fait partie du bonheur de vivre à la campagne.